Au Québec, les feux de forêt peuvent arriver de temps à autre pendant les saisons chaudes, généralement de début avril à fin octobre. Les incendies de forêt les plus extrêmes surviennent la plupart du temps lors des périodes les plus chaudes, ce qui signifie que vous pourriez être confronté simultanément à la fumée des incendies de forêt et à des températures extrêmement élevées. Outre les conséquences évidentes sur l’environnement extérieur, il est essentiel de comprendre l’impact de ces incendies sur la qualité de l’air intérieur des maisons avoisinantes. Dans cet article, nous aborderons les mesures que vous pouvez prendre pour protéger votre environnement intérieur, en mettant l’accent sur l’aération, la filtration de l’air et d’autres précautions importantes.

Maintenir une bonne aération

Lorsqu’un feu de forêt se déclare dans votre région, il est judicieux de maintenir une bonne aération à l’intérieur de votre maison ou de votre espace de travail. Assurez-vous de bien sceller les portes et les fenêtres, et gardez-les fermées lorsque la température est agréable. De plus, vérifiez que votre domicile est équipé d’au moins un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel. Utilisez également des ventilateurs pour favoriser la circulation de l’air. N’hésitez pas à consulter la Cote air santé (CAS) pour obtenir des informations sur les risques pour la santé liés à la pollution de l’air locale et les mesures à prendre pour protéger votre santé.

Utiliser des purificateurs d’air

Les purificateurs d’air sont des appareils efficaces pour améliorer la qualité de l’air intérieur pendant un feu de forêt. Ils sont équipés de filtres spéciaux capables de piéger les particules fines présentes dans la fumée. Optez pour des purificateurs d’air dotés de filtres HEPA (High Efficiency Particulate Air) qui peuvent capturer jusqu’à 99,97 % des particules en suspension dans l’air. Placez les purificateurs d’air dans les pièces principales et laissez-les fonctionner en continu pour filtrer l’air.

Éviter l’utilisation d’appareils qui produisent de la fumée

Pendant un feu de forêt, il est préférable d’éviter d’utiliser des appareils qui produisent de la fumée à l’intérieur. Cela inclut les cheminées, les poêles à bois, les bougies parfumées et les encens. Ces sources de fumée ajoutent des particules supplémentaires à l’air intérieur et peuvent aggraver la situation pendant un incendie en cours. Privilégiez plutôt des alternatives électriques ou optez pour des sources de chaleur et d’éclairage qui n’émettent pas de fumée.

Nettoyer régulièrement votre environnement intérieur

Une autre suggestion est de nettoyer régulièrement votre environnement intérieur pour éliminer les particules de fumée déposées. Passez l’aspirateur fréquemment en utilisant un modèle équipé d’un filtre HEPA pour capturer les particules fines. Vous pouvez également laver les draps, les rideaux et les tissus d’ameublement pour enlever les odeurs et les résidus.

En suivant les conseils mentionnés ci-dessus, vous pouvez réduire les risques pour votre santé et préserver la qualité de l’air dans votre espace de vie. Qualitam est aussi disponible pour faire une analyse de la qualité d’air de votre maison.

L’air que nous respirons est un élément essentiel pour notre survie, mais sa qualité peut varier considérablement en fonction de nombreux facteurs. Si la qualité de l’air est mauvaise, cela peut entraîner des répercussions graves sur la santé de ceux qui y sont exposés. La mauvaise qualité de l’air est associée à de nombreux problèmes de santé. Les particules fines, les oxydes d’azote et le dioxyde de soufre sont les principaux polluants atmosphériques responsables des problèmes de santé et de l’irritation des voies respiratoires. Celles-ci sont en suspension dans l’air et peuvent pénétrer les poumons et même la circulation sanguine. Dans cet article, nous explorerons les effets néfastes de la mauvaise qualité de l’air sur la santé humaine.

Maladies respiratoires

Les maladies respiratoires sont l’un des effets les plus courants de la mauvaise qualité de l’air. La pollution atmosphérique peut aggraver l’asthme et provoquer des bronchites chroniques, des infections respiratoires, une toux et une respiration sifflante. Les personnes souffrant d’asthme sont particulièrement vulnérables à la pollution atmosphérique, car leur système respiratoire est plus sensible aux irritants.

Maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires sont également associées à la mauvaise qualité de l’air. La pollution atmosphérique peut augmenter le risque de maladies cardiovasculaires telles que l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque et les maladies coronariennes. L’exposition à long terme à la pollution de l’air peut également augmenter le risque d’accidents vasculaires cérébraux.

Allergies

Les allergies sont également un effet courant de la mauvaise qualité de l’air. Les polluants atmosphériques peuvent aggraver les allergies existantes et provoquer des allergies nouvelles. Les polluants peuvent provoquer une inflammation dans les voies respiratoires, ce qui peut aggraver les symptômes des allergies.

Infections

Les infections sont également liées à la mauvaise qualité de l’air. La pollution de l’air peut affaiblir le système immunitaire, rendant les gens plus susceptibles de contracter des infections. Les personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques peuvent également être plus vulnérables aux infections.

Enfin, la mauvaise qualité de l’air est également associée au cancer. Les polluants atmosphériques tels que les particules fines et les composés organiques volatils (COV) peuvent pénétrer dans les cellules du corps et endommager l’ADN, ce qui peut entraîner le développement de cancer.

Il faut comprendre qu’une mauvaise qualité de l’air entraîne des répercussions graves sur la santé humaine. Comme mentionné précédemment, les maladies respiratoires, les maladies cardiovasculaires, les allergies, les infections et le cancer sont tous des effets potentiellement néfastes de la pollution atmosphérique. Alors, n’hésitez pas de vous informer sur les mesures à prendre pour réduire la pollution atmosphérique. Vous pouvez contacter Qualitam afin d’avoir des réponses à vos inquiétudes.

 

 

 

 

 

Guide complet pour gérer la présence d’amiante chez soi

L’amiante est un matériau dangereux qui a été largement utilisé dans la construction de bâtiments jusqu’à son interdiction en 1990. Si votre domicile a été construit avant cette date, il peut contenir de l’amiante sous différentes formes, comme les revêtements de sol, les isolants, les toitures, les murs et les plafonds. La présence d’amiante dans votre domicile peut représenter un risque pour votre santé et celle de votre famille, car les fibres d’amiante peuvent être inhalées et causer des problèmes respiratoires graves.

Comprendre les risques de l’amiante

Au cours des années, le Québec a interdit certains types d’amiante et certains matériaux contenant de l’amiante. C’est ainsi que l’utilisation de l’amosite et de la crocidolite ou de tout produit contenant ces matières est interdite au Québec depuis 1990 (Gouvernement du Québec, 2017a). Les flocages d’amiante sont également interdits depuis 1990 (Gouvernement du Québec, 2017b) alors que les calorifuges le sont depuis 1999 (Gouvernement du Québec, 2017c). Finalement, la dernière mine d’amiante du Québec a cessé ses activités en 2012. Alors, si votre maison a été construite avant ces années, il faut bien comprendre les risques associés à l’amiante pour prendre les mesures appropriées. L’amiante est composé de fibres minérales fines et résistantes, qui peuvent être inhalées dans l’air lorsque les matériaux contenant de l’amiante se détériorent ou sont manipulés de manière inappropriée. L’inhalation de ces fibres peut causer des problèmes respiratoires graves, ainsi que d’autres problèmes de santé, notamment le cancer du poumon, et d’autres maladies respiratoires. Renseignez-vous sur les réglementations locales et nationales en matière d’amiante, ainsi que sur les ressources disponibles pour vous aider dans la gestion de l’amiante dans votre domicile.

Vérifier la présence d’amiante dans votre domicile

La meilleure façon de savoir si votre domicile contient de l’amiante est de faire réaliser un diagnostic par un professionnel qualifié chez Qualitam. Nos spécialistes certifiés peuvent effectuer un audit complet de votre domicile pour repérer les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante et procéder à des prélèvements d’échantillons pour une analyse en laboratoire. Il ne faut pas effectuer vous-même des prélèvements d’échantillons, car cela peut provoquer la libération de fibres d’amiante dans l’air et augmenter les risques pour votre santé.

Évaluer les risques et décider des mesures à prendre

Une fois que vous avez les résultats du diagnostic, vous devez évaluer les risques associés à la présence d’amiante dans votre domicile et décider des mesures à prendre. En général, les matériaux contenant de l’amiante qui sont en bon état et qui ne sont pas susceptibles de se détériorer ne présentent pas de risque pour la santé. Cependant, si les matériaux contenant de l’amiante sont endommagés, friables ou si vous prévoyez de réaliser des travaux de rénovation ou de démolition, vous devrez prendre des mesures pour minimiser les risques d’exposition aux fibres d’amiante. Les mesures à prendre pour gérer la présence d’amiante dans votre domicile dépendront de la gravité de la situation et des recommandations de l’expert.

Enfin, ce guide complet vous montre les étapes importantes pour gérer l’amiante à la maison, mais il faut garder en tête que chaque situation est différente et qu’il faut suivre les bonnes étapes pour assurer la sécurité de tout le monde dans la maison. C’est pourquoi il faut prendre les mesures de sécurité nécessaire et de faire appel à des professionnels qualifiés chez Qualitam pour s’en occuper.

 

Les façades extérieures sont soumises à des conditions météorologiques extrêmes tout au long de l’année, mais cela est particulièrement vrai en hiver. Les températures glaciales, le vent et l’humidité peuvent tous avoir des effets sur les matériaux de construction, y compris les briques, les pierres, les enduits et les revêtements. Effectivement, lorsque les températures baissent, nous avons tendance à porter une attention particulière à la protection de notre corps contre les éléments extérieurs, mais qu’en est-il de notre maison? Les façades extérieures de nos maisons sont-elles également vulnérables aux rigueurs de l’hiver? Nous allons le découvrir dans ce blogue.

Le gel et dégel

L’un des problèmes les plus courants associés aux températures froides est le gel et le dégel. Lorsque l’eau s’infiltre dans les pores et les fissures des matériaux de construction et gèle, elle se dilate et peut endommager les structures. Le dégel peut également causer des dommages, car l’eau dégelée peut pénétrer plus profondément dans les matériaux, créant ainsi davantage de fissures et d’usure.

L’humidité

L’humidité est également un facteur important dans les dommages causés par le froid. Si l’eau réussit à pénétrer dans les murs extérieurs, elle peut causer de la moisissure entraînant des dommages structurels et affectant la qualité de l’air intérieur.

Le vent

Le vent est un autre facteur qui peut occasionner des torts aux façades extérieures en hiver. Au Québec, il y a généralement plus de vents pendant la saison hivernale. Le Québec étant situé dans une région où des masses d’air chaud et froid se rencontrent cela favorise ce genre de conditions. Alors, dans certaines régions on retrouve des vents beaucoup plus froids et forts. De plus, les vents froids et secs qui soufflent sur les Grands Lacs peuvent également causer des tempêtes de neige dans les régions avoisinantes. Les rafales peuvent souffler les matériaux de construction, tels que les tuiles et les ardoises, et les exposer à l’eau, la neige et la glace.

Mesures préventives

Heureusement, il existe des mesures que l’on peut prendre pour protéger les façades extérieures contre les dommages liés aux températures froides. Une étape importante consiste à s’assurer que les matériaux de construction sont étanches, en utilisant des scellants appropriés pour les joints et les fissures. L’ajout d’isolants thermiques peut également aider à protéger les murs contre les changements de température. Les gouttières et les drains doivent être exempts de débris afin d’éviter que l’eau ne s’accumule sur les murs extérieurs.

En somme, les températures froides peuvent endommager les façades extérieures de nos maisons, mais il est possible de les protéger en prenant ces mesures préventives. En protégeant notre maison contre les éléments extérieurs, nous pouvons aider à préserver son apparence et sa valeur à long terme. Si vous souhaitez faire une inspection des façades extérieures de votre maison, ce sera avec plaisir que nos experts chez Qualitam vous aideront.

Lorsque nous achetons ou louons une maison, nous espérons que celle-ci est un lieu sécuritaire pour y vivre. Cependant, certaines substances telles que l’amiante, la moisissure et la pyrite peuvent se trouver dans notre domicile et causer des problèmes de santé et de sécurité. Il est donc important de savoir comment repérer ces substances afin de pouvoir les éliminer. Dans cet article, nous allons explorer les signes qui indiquent la présence d’amiante, de moisissure et de pyrite dans notre domicile. Nous allons également discuter de la manière de traiter ces substances afin de garantir un environnement sûr et sain.

L’amiante

L’amiante est un matériau qui était couramment utilisé dans la construction de maisons avant les années 1990. Il peut être trouvé dans l’isolation, les plafonds, les murs, les planchers et les toits. Les matériaux contenant de l’amiante peuvent être friables et s’effriter facilement, libérant des fibres invisibles dans l’air. Si vous soupçonnez la présence d’amiante, cherchez des matériaux qui se désintègrent facilement ou des zones de la maison qui ont été endommagées. Un test effectué par un professionnel peut confirmer la présence d’amiante.

La moisissure

La moisissure est un autre problème courant dans les maisons. Elle se développe dans des environnements humides et peut être trouvée sur les murs, les plafonds, les sols et les meubles. Les signes de la présence de moisissure incluent des taches noires, vertes ou blanches sur les surfaces, des odeurs de moisi et des problèmes respiratoires ou des allergies. Si vous trouvez de la moisissure dans votre maison, éliminez la source d’humidité et nettoyez soigneusement les surfaces touchées. Cela peut nécessiter des réparations de plomberie ou des modifications de ventilation.

La pyrite

La pyrite est un minéral qui se trouve souvent dans les sous-sols. La pyrite est un minéral courant composé de sulfure de fer qui a tendance à se décomposer et à former de l’acide sulfurique. C’est pourquoi il faut surveiller sa présence dans les fondations de bâtiments pour prévenir la formation de fissures et de gonflements dans les dalles de béton, ce qui peut entraîner des dommages structurels importants et des affaissements de terrain. De plus, les particules provenant de la décomposition peuvent contaminer l’air et l’eau. Les signes de la présence de pyrite incluent des fissures dans les murs et les planchers, des portes et des fenêtres qui ne ferment pas correctement et des planchers qui s’affaissent. Si vous suspectez la présence de pyrite, il faudra effectuer des tests et demander une évaluation par un professionnel.

En conclusion, il est crucial de détecter les signes de matières dangereuses dans notre maison le plus tôt possible afin de préserver votre santé et celle de nos proches. Les signes les plus courants incluent les odeurs étranges, les taches sur les murs ou les plafonds, les émanations de gaz et les problèmes de santé persistants. Si vous soupçonnez l’un de ces signes, contactez un de nos professionnels qualifiés chez Qualitam pour effectuer des tests et déterminer la présence de matières dangereuses. En prenant des mesures préventives, vous créez un environnement sûr et sain pour la maisonnée.

L’équipe de Qualitam est spécialisée dans l’estimation des coûts de reconstruction ou de remplacement à neuf de bâtiments résidentiels, commerciaux, industriels, etc. Ce mandat a pour objectif d’établir la couverture assurantielle du bâtiment pour qu’elle soit suffisante pour reconstruire en cas de sinistre, et ce, en respectant les exigences imposées dans la loi 141. Dans ce blogue, nous allons percer davantage sur la valeur assurable.

La loi 141

La loi 141 du Québec, également connue sous le nom de Loi sur les sociétés d’assurance, définit la valeur assurable comme la valeur maximale pour laquelle un bien peut être assuré en vertu d’un contrat d’assurance. Cette loi est en vigueur depuis le 15 avril 2021.

On associe la loi 141 à la valeur assurable, car celle-ci vise à protéger les consommateurs en établissant des normes minimales pour les polices d’assurance et en prévoyant des mécanismes de règlement des litiges entre les assurés et les assureurs. La loi 141 ne vous aidera pas directement en cas de sinistre, mais elle vous donne des droits et des recours en cas de litige avec votre assureur. Elle vous permet de vérifier que votre police d’assurance est conforme aux normes établies par la loi, et de faire valoir vos droits en cas de refus de couverture ou d’indemnisation insuffisante de votre assureur.
En cas de sinistre, il est important de suivre les procédures de déclaration de sinistre prévues dans votre police d’assurance et de travailler avec votre assureur pour résoudre rapidement les problèmes. Si vous rencontrez des difficultés à obtenir une indemnisation, il est possible d’intercepter le Bureau de la protection des consommateurs ou le Bureau d’assurance du Québec pour obtenir de l’aide.

Comment déterminer la valeur assurable?

La valeur assurable est déterminée en fonction de la valeur marchande du bien immobilier. Cette valeur est déterminée en fonction de la valeur marchande du bien assuré au moment où le contrat est souscrit. Ce montant est déterminé par un membre de l’Ordre des évaluateurs agréés du Québec et évalué tous les cinq ans afin de tenir compte des fluctuations. Cela peut inclure des facteurs tels que la taille, l’emplacement, l’état de la propriété et les caractéristiques uniques de la propriété. Voici 3 méthodes parmi d’autres qui sont utilisées afin de déterminer cette valeur assurable :
– La méthode des comparaisons : elle compare le bien immobilier en question avec des biens similaires vendus récemment dans la même zone géographique.
– La méthode de la récupération : elle détermine le coût de remplacement du bien immobilier en question, en tenant compte des coûts de construction et des coûts liés à l’emplacement.
– La méthode des revenus : elle évalue la valeur marchande d’un bien immobilier en fonction des revenus locatifs qu’il peut générer.

En résumé, la valeur assurable permet de calculer le montant de l’assurance requis pour couvrir une reconstruction de propriété. Comme expliqué plus tôt, la Loi 141, permet à l’assureur de fixer un montant maximum d’indemnisation pour les sinistres couverts.

N’hésitez pas à nous appeler et à poser vos questions à nos experts de Qualitam. Ils sont toujours heureux de vous accompagner dans vos démarches.

Vous pensez acheter une nouvelle maison ou un bâtiment et vous vous deman­­­­dez si une inspection en bâtiment est nécessaire? Il s’agit effectivement d’une étape incontournable pour vous assurer de savoir ce que vous achetez et pour prévoir les éventuels travaux dans votre offre d’achat. Mais qui peut se charger de faire cette inspection? Est-ce qu’il existe une accréditation? L’article suivant vous donnera de l’information sur le sujet pour vous permettre de faire un choix éclairé.

Qui peut faire une inspection?

Au Québec, la profession d’inspecteur en bâtiment n’est pas encadrée par une loi. Autrement dit, en théorie, n’importe qui pourrait s’improviser inspecteur en bâtiment. Il est donc d’autant plus important de redoubler de prudence quand on embauche un professionnel. Il faut s’assurer que ce dernier est bel et bien qualifié pour accomplir ce travail. Pour ce faire, vous pouvez vérifier si l’inspecteur est membre d’un ordre professionnel qui encadre sa pratique et s’il détient une assurance responsabilité. De plus, si un inspecteur fait en plus partie de l’ordre des ingénieurs, cela permet de faire des inspections de plus grandes envergures (bâtiment commercial et industriel) avec des rapports approuvés par les institutions financières. Ce sont quelques indicateurs qui peuvent vous aiguiller dans votre décision et qui permettent de vérifier la compétence et le sérieux d’un expert en bâtiment.

La formation

En matière de formation, il n’en existe pas une seule qui permet d’obtenir le titre d’inspecteur en bâtiment. Il y a donc de multiples parcours possibles pour devenir un bon inspecteur en bâtiment. En premier lieu, il faut suivre une formation spécialisée en inspection du bâtiment. Tel que précisé précédemment, il en existe plusieurs. Cette dernière doit mener à une AEC soit une attestation d’études collégiales en inspection du bâtiment. Ceci permet à l’étudiant, une fois son diplôme obtenu, de faire ses premiers pas dans l’univers de l’inspection. Cette formation lui permettra de maitriser les concepts et les ressources nécessaires à l’inspection visuelle d’un bâtiment. Les notions d’enveloppe, de structure, de mécanique du bâtiment, d’inspection préachat, de rédaction des rapports d’inspection, de droits immobiliers, etc. sont abordées afin de permettre au candidat de développer ses connaissances.

Devenir membre d’une association

Une fois la formation complétée et pour palier le manque de législation entourant la profession, plusieurs associations et organismes permettent d’assurer la protection du public grâce à de nombreux critères rigoureux. Si l’inspecteur que vous choisissez est membre de l’une de ces associations, c’est qu’il respecte ces critères. L’Association des inspecteurs en bâtiment du Québec (AIBQ) est l’association qui compte le plus de membres au Québec. Vous pouvez donc vous y fier.

Le titre d’inspecteur agréé

Pour parvenir au titre, d’expert du bâtiment  agrée, il faut avoir réalisé 250 inspections. Vous devez aussi pratiquer en tant qu’inspecteur depuis un minimum de 6 mois et vous soumettre à une vérification additionnelle de la part de l’AIBQ, afin de réaffirmer que votre travail répond aux normes de l’organisation.

N’hésitez donc pas à poser des questions à la personne que vous souhaitez embaucher afin de vous assurer d’être bien accompagné dans votre processus d’achat. L’achat d’une maison, d’un immeuble ou de tout autre bâtiment est une étape importante, mieux vaut donc minimiser les risques.

Quand on achète une maison, l’une des hantises récurrentes des nouveaux acheteurs est certainement d’avoir à faire face à un vice-caché. Personne n’est à l’abri de ce genre de déconvenue. Comment faire valoir ses droits en tant que consommateur? Par où commencer les démarches? L’article suivant vous donnera de l’information sur le sujet afin de vous permettre de faire face à la situation.

La dénonciation du vice au vendeur

En premier lieu, l’acheteur qui remarque que la propriété est atteinte d’un vice doit le dénoncer par écrit au vendeur. Il faut le faire dans un délai raisonnable à partir de la découverte. Le vendeur aura alors le droit de constater de lui-même la nature du vice et de faire les travaux nécessaires. Si vous décidez de procéder vous-même aux rénovations, vous courrez le risque d’assumer seul les couts. Vous pouvez toutefois faire des réparations si le vice est dangereux ou peut endommager gravement la propriété. L’avis de dénonciation peut prendre la forme d’une lettre. Il est important d’inclure la date à laquelle elle a été rédigée et de mentionner qu’il s’agit d’un avis de dénonciation d’un vice et que celui-ci pourrait être caché. Inscrivez votre nom, l’adresse de la propriété concernée, la date de la vente et le nom du notaire qui a rédigé l’acte de vente. Vous pourrez ensuite décrire la nature du vice identifié et la date à laquelle vous avez constaté le vice. Si vous faites déjà affaire avec un expert en bâtiment pour identifier la nature et la gravité du vice, faite en mention dans la lettre.

Consulter un expert en bâtiment et un conseiller juridique

L’étape suivante est de consulter un expert en bâtiment, qui pourra effectuer un examen du vice. Il pourra alors déterminer s’il s’agit d’un réel vice caché, notamment en vérifiant si le problème était bien présent lors de la vente ou si certains indices laissaient déjà présager de son existence. L’expert en bâtiment procèdera ensuite à une estimation des travaux et des couts qui seront impliqués. Une fois le rapport de l’expert en main, vous pourrez consulter un avocat. Il pourra déterminer vos chances de succès si un recours s’avérait nécessaire.

Négocier avec le vendeur

Après que le vendeur se sera déplacé pour constater le vice vous pourrez lui faire une demande de réparation. S’il ne veut pas effectuer les travaux à ses frais dans un délai raisonnable, il est alors recommandé de lui envoyer une lettre de mise en demeure. Par cette lettre, vous informerez le vendeur du cout de la réparation du vice et des dommages et vous lui offrirez la possibilité de procéder à la réparation du vice à ses frais ou alors de payer la somme indiquée dans la lettre de mise en demeure. Le vendeur pourra alors décider de faire les travaux et de votre côté vous pourrez accepter, refuser ou négocier les travaux qu’il pense accomplir. La négociation n’est pas un passage obligé, mais cela peut toutefois vous permettre d’éviter des frais et délais sérieux liés au traitement de votre dossier en justice. Si le vendeur ou vous-même voulez plaider votre cause, c’est le montant des travaux qui détermine à qui vous devez vous adresser. Les réclamations de moins de 15 000$ vont aux petites créances. Si le montant est de plus de 15 000$, vous devrez vous tourner vers la Cour du Québec et au-delà de 85 000 il s’agira de la Cour supérieure.

Si vous pensez avoir affaire à un vice caché, consultez le plus tôt possible des services juridiques et un expert en bâtiment. Ils seront vos alliés pour éviter que la situation ne tourne au cauchemar.

 

Les moisissures font peur, surtout dans nos maisons. Elles peuvent être la cause de problèmes de santé chez les occupants. Cependant, les moisissures sont les symptômes de problèmes sous-jacents. Il peut s’agir d’infiltrations d’eau ou encore d’un défaut de ventilation qui provoquent une accumulation d’humidité. Il y a toujours une cause qui doit être identifiée pour se débarrasser définitivement des champignons et des moisissures dans nos demeures. L’article suivant tentera de vous informer sur les premiers signes qui révèlent la présence de champignons et de moisissures dans votre demeure.

Comment repérer les moisissures

Les moisissures sont parfois évidentes. Il est parfois facile d’apercevoir des cernes ou des taches foncées, souvent de couleur noire, verte, marron, orange, jaune ou blanche.  Elles peuvent se former sur les murs, les plafonds, dans les conduits, dans les combles ou dans le vide sanitaire. Outre leur couleur, les moisissures peuvent aussi avoir une apparence poudreuse ou mousseuse. Votre nez peut également vous donner des indices de la présence de moisissures ou de champignons. Vous pourriez alors détecter une odeur de moisi ou de terre. Certains types de moisissures ne sont pas visibles à l’œil nu. Elles peuvent se développer dans la maison et coloniser différents matériaux comme le  bois, les murs de plâtre, le papier, le tissu, les tapis, etc. Vous pourriez même en retrouver dans les conduits de ventilation et de climatisation. D’autres fois, elles se trouvent dans des endroits cachés ou difficiles d’accès comme l’intérieur des murs ou dans les faux plafonds.

Un niveau de dangerosité variable

Tous les champignons n’ont pas le même niveau de dangerosité et autrement dit tous ne sont pas néfastes de la même manière. Il existe trois grandes catégories de spores de moisissure soit les allergènes, les pathogènes et les toxiques. Les allergènes peuvent causer du tort aux gens souffrant d’allergies ou d’asthme. Les spores de la catégorie des pathogènes peuvent provoquer des infections ou des maladies, et ce, surtout chez les personnes au système immunitaire plus faible comme les bébés et les personnes âgées. Finalement, les toxiques peuvent produire des mycotoxines. Ce sont des agents dangereux pour tous et auxquels on peut s’exposer par ingestion. Vous pourriez alors souffrir de rhume chronique, d’asthme ou toute autre maladie du système respiratoire. Encore une fois, ce sont surtout les personnes âgées et les enfants en bas âge qui en souffriront le plus.

Si vous pensez avoir des moisissures ou des champignons chez vous, n’hésitez pas à contacter des experts en inspection de bâtiment. Ils pourront vous donner l’heure juste et vous dire comment vous débarrasser du problème avant qu’il n’affecte votre santé ou la structure de votre maison. Ils pourront également vous conseiller afin d’éviter que le problème ne revienne parce que, comme nous le disions en début d’article, la moisissure ou les champignons sont le symptôme d’un problème qu’il faut régler à la base sinon vous risquez de voir resurgir le problème encore et encore.

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Si vous êtes propriétaire et avez déjà demandé une inspection de bâtiment. Vous vous êtes peut-être posé la question à savoir si la propriété avait de la pyrite dans les fondations. C’est une question fréquemment posée. C’est un problème qui existe depuis les années 70 et qui a laissé des traces dans les mémoires. À l’époque, il s’agissait de problèmes qui pouvaient émerger 15 à 25 ans après la construction d’un bâtiment. Une fois que le problème de pyrite est identifié, de nombreuses dépenses s’accumulent. Il n’est donc pas rare que de futurs propriétaires s’interrogent sur les façons efficaces de discerner un problème de pyrite dans un bâtiment. Dans cet article, nous tenterons de vous donner de l’information sur les indices pour la reconnaitre et sur les impacts d’avoir de la pyrite dans sa demeure.

Qu’est-ce que la pyrite?

La pyrite est un minéral présent à l’intérieur des granulats utilisés dans les remblais de fondation. Ce minéral est très réactif en présence d’oxygène et d’humidité. Lorsque ces deux conditions sont rassemblées, une réaction chimique est provoquée. En effet, de l’acide sulfurique se produit et fait éclater les granulats ce qui désagrège le béton et peut créer des soulèvements. Aujourd’hui, une norme visant à encadrer les travaux de remblayage est en vigueur, et ce depuis 1999. Le règlement existe pour s’assurer que les matériaux utilisés dans le remblai ne risquent pas de gonfler quand ils sont exposés à l’humidité.

Des signes à prendre en compte ?

La réaction chimique qui se produit quand la pyrite entre en contact avec l’humidité et l’oxygène est très difficile à identifier. De nombreuses années peuvent s’écouler avant que les indices visuels se manifestent. Les premiers signes peuvent apparaitre dans le garage. Même si nous pourrions croire que le sous-sol est l’endroit privilégié pour découvrir les signes avant-coureurs de la présence de pyrite, la grande quantité de remblai sous les garages en fait un endroit privilégié à surveiller. Tel que spécifié plus tôt, la réaction de la pyrite avec l’oxygène et l’humidité produit une expansion du remblai granulaire. Cette réaction soulève la dalle de béton qui aura ensuite tendance à se fissurer. Les crevasses forment souvent un motif d’étoile ou de croix. Toutes les fissures ne sont pas le résultat de la pyrite, certaines peuvent être dues au retrait du béton lors du séchage par exemple. Il est également possible de retrouver des fissures près des murs adjacents à la dalle. Un autre signe à surveiller est la présence de poudre blanche. Un autre résultat de la réaction chimique induite par la pyrite est la production de gypse. En effet, il est fréquent de retrouver une poudre blanche à l’intérieur des fissures. Une fois la réaction commencée, l’évolution se poursuit avec un soulèvement de 1 à 5 mm par an. À partir du moment où le remblai est exposé à l’humidité et l’oxygène, il faut donc agir vite.

Des impacts pour la santé

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la réaction chimique produite par la pyrite qui est un danger pour la santé. Cependant, la situation peut engendrer une hausse d’humidité importante dans les sous-sols. Inévitablement, puisque la dalle de béton est fissurée, l’humidité retenue risque de se retrouver à l’intérieur de l’habitation. Le risque de moisissure à l’intérieur du bâtiment s’en voit donc décupler. Rappelons-nous que l’humidité à l’intérieur d’une habitation doit être contrôlée afin de limiter ses impacts négatifs pour la santé.

Les problèmes de pyrite peuvent être alarmants pour les propriétaires de bâtiments et être une source de stress considérable. Si vous avez des doutes sur la présence de pyrite chez vous, n’hésitez pas à contacter des professionnels qui sauront vous conseiller et établir avec vous un plan d’action pour remédier à la situation.

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